A Capbreton, parcours pédagogique du Tuc
Détail de l'itinéraire
Description
Découvrez la forêt, ses richesses patrimoniales et naturelles et partez à la rencontre des acteurs qui contribuent à sa préservation grâce aux 9 panneaux pédagogiques :
1- Ces arbres que cache la forêt
2- Faune : ils voient sans être vus !
3- La faune vue du ciel
4- Un tuc… qu’est-ce que c’est ?!
5- Sous la forêt, la plage
6- Le Marais d’Orx, un espace vivant
7- Une forêt de production
8- Chasseurs de tous poils
9- Les caméras ont l’oeil !
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A Capbreton, parcours pédagogique du Tuc
Distance :2,0 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Ces arbres que cache la forêt
Avant d’être planté pour constituer 90% des arbres du plus grand massif forestier d’Europe (1,3 millions d’hectares), le Pin maritime existait à l’état naturel. On a des preuves de
sa présence il y a plus de 3000 ans, tout comme le Chêne-liège. Ces deux arbres coexistent et sont mélangés à d’autres dont l’Aulne et le Saule dans les zones plus humides, ou le Chêne tauzin dans les secteurs plus secs. La forêt abrite la Bourdaine et l’Arbousier, et plus près du sol, la Fougère aigle, la Molinie ou encore la Bruyère.
Étape 2 : Faune : ils voient sans être vus !
Derrière l’alignement des troncs, en sous-bois, dans une cuvette embroussaillée de la vieille dune se cachent des dizaines de paires d’yeux qui vous observent. Certains sont les rois du camouflage. D’autres, prudents, ne sortent que la nuit tombée… Sauf coup de chance, vous ne les verrez pas facilement. Nous vous fournissons des indices de leur présence : empreintes dans la boue ou le sable mouillé, des restes de nourriture ou même des crottes !
Étape 3 : La faune vue du ciel
Petites ailes, grandes ailes, à poils ou à plumes, la faune
volante est très abondante et plus variée qu’on ne le croit !
Voici quatre espèces protégées emblématiques, pas forcément les plus visibles, qui illustrent la surprenante diversité à deux pas des habitations.
Étape 4 : Un tuc… qu'est-ce que c'est ?!
Un tuc désigne une « hauteur, un sommet, un point élevé ou une butte ». Ce terme régional est assez répandu. Si le « tuc des Landes » désigne le plus souvent le sommet d’une dune, on le trouve ailleurs sous différentes orthographes comme tuque, tucou ou tucoulet dans les montagnes pyrénéennes. Mais peut-être que toutes ces appellations ont pour racine commune le mot truc, que l’on trouve aussi dans les Landes avec une autre variante qui est turc !
On peut rencontrer des tecoèra ou tucoèra qui concernent aussi des sommets de dunes. Le nom du célèbre avionneur
toulousain Pierre-Georges Latécoère aurait la même
rigine…
Étape 5 : Sous la forêt, la plage
L’histoire des dunes d’Aquitaine a commencé il y a… 80 000 ans !
Pendant les périodes glaciaires, d’énormes quantités de sédiments sont arrachées aux montagnes. Ils sont broyés, usés, polis, roulés par la glace puis l’eau des fleuves qui les ont transportés jusqu’à l’océan. C’est comme cela que s’est constitué le gisement de sable des dunes, mais bien au-delà
du trait de côte actuel puisque le niveau marin était 120 mètres plus bas que celui que nous connaissons.
Puis il y a 18 000 ans, lorsque le réchauffement naturel du climat a commencé, le niveau marin est progressivement remonté, la houle et le vent repoussant alors lentement devant eux les sables accumulés plus bas pour former les dunes et les plages de notre époque.
Étape 6 : Le Marais d'Orx, un espace vivant
Sous vos yeux s’étend une vaste zone humide à la végétation luxuriante. Asséchée au XIXe siècle à des fins agricoles, elle ressemblait alors à un polder ceinturé de canaux. Dans les années 1980, faute d’entretien, l’eau a repris progressivement ses droits. Ce marais constitue aujourd'hui un havre de paix pour plus de 290 espèces d’oiseaux, qu’ils soient de passage ou en hivernage.
C’est une mosaïque de milieux (roselières, prairies
humides, jonchaies, saulaies, etc.), qui convient
également à un grand nombre d’autres espèces dont les
amphibiens, les reptiles, et un vaste cortège d’insectes.
Étape 7 : Une forêt de production
Derrière l’image caricaturale d’une forêt de production sans charme,
le promeneur curieux appréciera la diversité paysagère de la forêt littorale. Elle représente aussi un patrimoine naturel à préserver.
Plus généralement, la forêt des Landes incarne aujourd’hui de nombreuses valeurs qui font d’elle un espace à préserver pour des raisons tout aussi écologiques et esthétiques, que récréatives ou encore identitaires…
Étape 8 : Chasseurs de tous poils
La chasse, que ça se sache, est d’utilité publique.
La forêt est un refuge pour la faune sauvage.
Un fossé, une haie, un sous-bois un peu plus dense, même
au plus près de l’urbanisation qui s’étale et des routes
fréquentées, et les grands mammifères s’installent.
Étape 9 : Les caméras ont l'oeil !
Surveiller la forêt, anticiper les risques et déceler les départs de feu : c'est le rôle conjoint des propriétaires forestiers, regroupés en associations de Défense des
Forêts Contre l’Incendie (DFCI) et des sapeurs-pompiers : les premières effectuent des travaux de prévention et d’entretien (citernes d’eau, pistes d’accès, etc.), les seconds sont chargés évidemment de la lutte active contre les flammes, au sol et dans les airs.
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